Erasmus Jeunes Entrepreneurs : Ioan est parti en Grèce grâce à European Entrepreneurs Everywhere (E.E.E.)

Voici le témoignage de Loan parti en Grèce pour découvrir le métier de coach de vie, grâce au dispositif Erasmus Jeunes Entrepreneurs dont KEJAL est l’organisme intermédiaire.

Être jeune entrepreneur en coaching de vie en Grèce

Salut ! Je m’appelle Loan, j’ai 28 ans, et je suis fraîchement l’heureux diplômé de l’Institut International de Coaching de Genève ! Et sinon j’ai un Master philo. (oui j’avais envie de caser ça là, mais tu vas voir, y’a un lien)

Alors, par où commencer ? Tu peux te demander : mais comment ce gars a fait des études longues de philo (ouais en plus j’ai fait école prépa c’est dire) et maintenant se trouve Coach autoentrepreneur en Grèce ? Bah, tu sais, la vie quoi.

“Sapere aude”, pense par toi-même

D’abord, philo et coaching c’est pas si différent. Je dirais pas que Socrate était un coach exactement, mais à sa manière, oui : l’idée c’est de faire accoucher la pensée de la personne… par elle-même. Tu sais, le fameux sapere aude, pense par toi-même. Sauf que là on fait appel à beaucoup de présence, d’écoute, et de bienveillance dans l’accompagnement, qui peut durer de une semaine à 6 mois voire plus selon les demandes, qui peuvent aller de la performance, l’apaisement, la clarification, la (re)motivation, à la recherche de sens dans sa vie, etc. D’ailleurs, si ça t’intéresse, écris moi, et je te ferai un petite séance sympa pour découvrir, qu’est-ce que t’en dit ? (et voilà la petit promo qui passe bien !)

Voila, maintenant que ça c’est dit, qu’est-ce que je fabrique en Grèce ? Bah figures toi que c’est pas ma première fois ici. Je suis venu dans le cadre d’un SVE, Service Volontaire Européen, pour six mois, avant d’être embauché par mon asso d’accueil, en tant que coordinateur du travail de volontaires avec les réfugiés à Athènes. Rentré en France avec le confinement, j’ai trouvé cette formation de coaching en ligne, j’ai vraiment adoré, et je me suis dis : pourquoi pas être à mon propre compte, libre comme l’air, à accompagner des gens de partout dans le monde ? Et pourquoi pas trouver un programme européen qui m’aiderait à me lancer et ce depuis ce pays qui m’a touché et où j’ai déjà quelques connaissances ? Et me voilà dans ce projet des jeunes entrepreneurs, heureux et reconnaissant d’y être.

Alors maintenant, qu’est-ce que je fais concrètement ? (ou je me pose moi-même les questions) Eh bien avec l’association d’accueil (plus précisément l’entrepreneur Hôte) et la structure d’envoi (KEJAL) on s’est tous mis d’accord sur ma mission, mois après mois, pour presque six mois, mission dans laquelle je ne suis pas volontaire mais bien entrepreneur et où mes compétences et celles de l’entrepreneur hôte se combinent pour nous aider mutuellement. J’aime beaucoup ce côté coopération, car je ne veux plus être volontaire (même si c’était très cool comme expérience à l’époque). Et du coup, je profite par exemple des compétences en marketing de mon hôte pour savoir comment me vendre, notamment en ligne (website et tout), et je prépare et crée des événements autour de mon projet dans leur asso qui vont à la fois attirer du monde nouveau dans leurs locaux et faire de la pub pour mon projet. Bref, là faut que je m’y mette d’ailleurs, car y’a du boulot ! Mais le tout dans la bonne humeur, l’envie, la coopération… et une chaleur de tous les diables ! (désolé pour l’expression désuète, mais vraiment, il fait chaud l’été ici!)

Voila, et un petit mot sur mon hôte pour terminer : elle s’appelle Zoe et elle est coordinatrice des activités de la cooperative « ColabHouse » qui cherche à rassembler les gens dans le quartier et de la ville en général autour d’activités de développement durable. Ils ont des volontaires SVE aussi qui ont d’autres projet, l’une est Russe, l’autre Anglais, et ils organisent des « trips de développement durable » partout en Europe pendant l’été, entre autres choses. Bref, des valeurs de solidarité qui me tiennent à cœur, c’est pourquoi je les ai choisis, et plein d’expériences nouvelles et internationales : que du bonheur pour moi !

Ciao !

Pour aller plus loin

Découvrez un autre témoignage tout aussi ensoleillé : celui de Marie-Lou, partie en Espagne.

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